Aïe aïe aïe ! Avec la montée en flèche du prix du carburant, force est de constater qu’il y a un gros écart entre le tarif pour le plein entre 1992 et aujourd’hui. On vous dit tout !
En l’espace de trente ans, le tarif du plein de carburant a connu un écart considérable. Alors que l’inflation continue à sévir aujourd’hui en France, nous vous proposons une rétrospective retraçant le prix du carburant d’antan et celui d’aujourd’hui.
Le prix du carburant au cœur des préoccupations
Il est important de faire une comparaison des prix au fil des années pour comprendre son évolution. Ainsi, nous pouvons faire état d’une baisse ou d’une hausse sur le prix d’une matière première par exemple.
Cette opération s’avère également indispensable pour analyser l’état du marché. Ces chiffres permettent par ailleurs d’anticiper une éventuelle hausse ou baisse des prix à la pompe. En bref, il s’agit d’un outil de décision essentiel pour mesurer l’économie en France. Aujourd’hui, nous allons baser nos enquêtes en nous appuyant sur les données de 1992 et celles d’aujourd’hui.
Comparaison des prix entre 1992 et 2022
Pour une consommation de 50 l d’essence, le prix du Sans Plomb 95 était évalué à 0,763 8 en avril 1992 contre 1,780 5 en avril 2022. Le plein de sans-plomb en 1992 coûtait en tout aux automobilistes 38,19 € tandis qu’il faut débourser plus de 89 € aujourd’hui pour faire le plein de la voiture.
En ce qui concerne le prix du Gazole (B7), il était de l’ordre de 0,525 9 au cours des années 90 contre 1,811 6 cette année. Pour le plein de gazole, les Français déboursaient 26,29 € d’antan contre 90,58 € aujourd’hui. Mais comment justifier cette importante hausse sur ces deux types de carburant ?
Cet écart s’explique tout simplement par l’évolution du taux horaire du SMIC d’antan et de nos jours. S’il était de 7 h 31 en 1992, en 2022, il a été revalorisé à 8 h 25 pour le SP 95. D’autre part, pour le gazole, il était de 5 h 11 dans les nineties contre 8 h 34 cette année. À ces paramètres s’ajoutent les conditions de tarification imposées par les pays exportateurs. Aujourd’hui, le contexte actuel lié à l’invasion russe en Ukraine explique la hausse du tarif.