Les radars sont très efficaces pour détecter les automobilistes qui ne respectent pas les règles de bonne conduite sur la route. Dans ce cas, ils sont amenés à payer des amendes dont le montant s’élève chaque année à plusieurs millions d’euros.
Sur les 4 000 radars qui sont présents dans le parc français, les policiers ont signé plusieurs millions de contraventions. Ce qui équivaut à des millions et des millions d’euros atterrissant dans les recettes de l’Etat.
Plusieurs millions d’euros générés par les radars
Le montant a de quoi faire tomber dans les pommes ! Selon nos confrères de Caradisiac, les radars ont fait 21,6 millions de victimes grâce à 4 422 installations implantées partout sur les routes au cours de l’année 2021. De ces 15 millions de contraventions, l’Etat encaisse des gains d’environ 850 millions d’euros. Une somme qui se partage en deux : les 650 millions concernent les amendes traditionnelles et le reste est associé aux amendes majorées.
Un joli pactole qui a de quoi susciter des interrogations auprès de nombreux Français. En effet, nombre d’entre eux se demandent ce qui advient de tout cet argent. Un rapport officiel a récemment été publié en ce sens. Les résultats indiquent que 11,5% de ces gains sont consacrés à rembourser les dettes du gouvernement. Ce qui correspond à la somme de 99 millions d’euros.
Des gains destinés à plusieurs usages
Par ailleurs, les 26 millions d’euros sont remis au FMIS (Fond pour la Modernisation et l’Investissement en Santé). Le reste sera alloué aux collectivités territoriales pour financer leurs activités. Une somme légèrement inférieure à celle qu’encaisse l’AFIT avec ses 273 millions de gains. Cette somme est destinée en partie à renforcer la sécurité routière. A titre d’illustration, l’argent sert à financer les améliorations du réseau routier.
25% de ces investissements sont donc issus des gains provenant des radars. La part la plus importante est dédiée à la Délégation à la sécurité routière (DSR), soit l’équivalent de 316 millions d’euros. Cette société se charge d’entretenir et d’améliorer les systèmes de contrôle et de sanction.