Réforme des retraites : à quoi s’attendre avec le projet d’Emmanuel Macron ?

Au cours de sa dernière campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait promis une nouvelle réforme des retraites. Mais à quoi faut-il s’attendre avec ce projet ? On vous dit tout !

Le projet de réforme des retraites prend progressivement forme en France. Mais à quels changements les retraités vont-ils devoir s’attendre à compter de l’année prochaine ? Le point à travers cet article !

Réforme des retraites : report de l’âge légal à 65 ans

A la suite d’un long entretien avec la Première Ministre, Emmanuel Macron a décroché la majorité dans la soirée de ce mercredi au Palais présidentiel. Le chef d’Etat s’est par la suite livré sur la feuille de route à respecter. Le pouvoir exécutif projette ainsi de reporter l’âge de départ à la retraite à 65 ans, comme il l’a promis lors de sa dernière campagne. Les candidats autour de la table ont néanmoins tenté de défendre les 64 ans.

C’est notamment le cas de l’ex-président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand. Les deux proches du président avaient promis de reprendre le vote de l’Assemblée sur le budget de la sécurité sociale au mois de novembre dernier. Les sénateurs se sont également prononcés en faveur de 43 ans de cotisations pour profiter du taux plein. Cette mesure s’applique précisément sur ceux qui sont nés en 1967.

« Le point de départ est fixé à 65 ans… »

Pour disposer d’une porte de sortie en cas de manifestation dans la rue, les sénateurs ont prévu de se concerter une nouvelle fois vers la fin du mois de janvier si nécessaire. « Le point de départ est fixé à 65 ans. Sans un compromis, cette réforme ne pourra pas prendre forme », rapporte un invité au micro de BFMTV.

L’Etat s’appuie toujours sur la CFDT, pourtant en désaccord avec la réforme. L’attention est également braquée vers les Républicains qui sont pour le report de l’âge de départ à la retraite. Notons que le pouvoir a le droit d’opter pour le 49,3, une arme constitutionnelle ouvrant accès à un texte sans vote. A ce propos, le chef d’Etat a indiqué : « En cas d’approbation de la motion de censure, je dissous immédiatement », sur une note menaçante. Affaire à suivre !