Dans le cadre de la nouvelle réforme des retraites, un concept en particulier suscite la polémique : le sujet lié à l’index senior. Mais de quoi s’agit-il exactement ?
Les débats concernant la réforme des retraites ne cessent de se multiplier. Récemment, la mise en place d’un nouveau dispositif a créé le bad buzz : l’index senior. Il y a ceux qui sont pour et ceux qui sont contre. Mais pourquoi autant de disparité ? Le point à travers cet article !
Index senior : les points positifs
L’Association nationale des DRH se base sur le modèle qui a été instauré en 2019 pour limiter les problèmes d’inégalités entre hommes et femmes au sein des organisations. Ce dispositif promet d’améliorer les chances de recrutement et de conserver le poste des personnes âgées. L’index actuellement en vigueur marche par le biais d’un indicateur sur 100 points du respect de l’égalité entre hommes et femmes dans les organisations.
Une question se pose aujourd’hui : comment appliquer ce processus à la problématique de l’âge ? Dans tous les cas, la solution la plus appropriée réside dans l’établissement de paramètres autres que les critères de salaires. Nous pouvons citer par exemple, le turnover, le taux de mobilité professionnelle en interne, la part des personnes âgées dans le système d’embauche ou la formation de ces dernières.
Un membre de l’ANDRH souligne : « Evaluer cet index permettrait de mieux assurer le suivi dans les organisations en vue de changer les mentalités…Il permettrait aux plus de 50 ans, à la recherche d’emploi de prendre conscience de leurs activités ». Mais pour d’autres députés, la mise en place de cette mesure présente des inconvénients…
Index senior : les points négatifs
Celui qui est à la tête du groupe Medef, Geoffroy Roux demeure perplexe concernant l’index senior. Pour lui, cela revient à imposer un « pourcentage minimal des seniors » aux professionnels, ce qui est inacceptable. Comme il le souligne dans les colonnes des Echos : « J’ignore comment on peut mettre cela de manière raisonnable…cela n’a aucun intérêt de demander à des PME de fixer un pourcentage minimal de seniors ».
Dans les colonnes de L’Express, Audrey Louail, de chez CroissancePlus confie : « La société s’adapte. L’implantation géographique, les parcours professionnels, les talents. Nos organisations sont prêtes à former le personnel quel que soit leur âge. Pourtant le taux d’emploi des 55 -64 ans demeure encore faible en France en comparaison avec les autres pays européens (…) ».