Réforme des retraites : combien allez-vous empocher suivant votre profil ?

La réforme des retraites va apporter plusieurs changements en France. Découvrez combien vous allez pouvoir empocher en fonction de votre profil.

Compte tenu de la revalorisation qui touche la retraite, les retraités vont devoir s’attendre à plusieurs changements à partir de cette année : pénalités, primes, nouvel âge de départ à la retraite… la rédaction de JFD vous en dit plus dans les prochaines lignes !

Réforme des retraites : les changements prévus par Emmanuel Macron

À la suite de son projet de réforme sur la retraite qui touche une quarantaine de régimes en vigueur, Emmanuel Macron revient avec de nouveaux changements. On parle cette fois de système « paramétrique » qui a pour objectif de faire travailler les Français davantage. En conséquence, l’âge légal de départ à la retraite passera de 60 à 62 ans après la dernière réforme opérée par Nicolas Sarkozy qui remonte à 2010.

Ce nouveau dispositif prendra forme suivant un rythme progressif à partir de la rentrée. En effet, les salariés travailleront désormais quatre mois de plus par an. Le projet devrait commencer avec la mise en place d’un Conseil national de la refondation (CNR) formé d’élus et de citoyens sélectionnés au sort. Le tout sera appliqué à partir de l’été 2023.

Une réforme qui soulève de nombreuses protestations

Même si les détails de cette réforme demeurent encore mystérieux, on sait qu’elle devrait créer la bronca chez les syndicats qui refusent qu’on reporte l’âge légal. La CFDT entre autres renonce à décaler cet âge à 65 ans (d’ici 2031 suivant un rythme de quatre mois par an) ou à 64 ans (horizon 2028). D’autre part, la fin des régimes spéciaux à l’instar de ceux de la RATP et des IEG (industries électriques et gazières) devrait susciter davantage la polémique.

Parmi les arguments soutenus par ces opposants, les 18 milliards d’euros de manque à gagner qui résultent de la crise sanitaire liée à l’épidémie de Coronavirus, datant de 2020. Un chiffre qui correspond à 0,8 % du PIB. Dans tous les cas, le système actuel en vigueur ne risque pas de banqueroute. Affaire à suivre…