Rentrée 2022-2023 : mauvaise nouvelle pour les parents d’élèves…

À quelques jours de la rentrée, une mauvaise nouvelle vient gâcher le quotidien des parents qui vont emmener leurs enfants à la crèche. On vous dit tout !

Alors que la rentrée des écoles est prévue pour le 1er septembre prochain, certains parents sont déjà dans la galère. Une nouvelle peu rassurante vient en effet de tomber concernant les crèches. La rédaction de JFD vous en dit plus dans les prochaines lignes.

Une importante pénurie de personnel dans les crèches françaises

La pénurie de main d’œuvre n’épargne visiblement pas le secteur de l’éducation. Celui de la garderie est particulièrement plus touché par ce fléau. Aux dernières nouvelles, 50 % des crèches en France seraient en manque de personnel, pour le plus grand désarroi de nombreux parents. Sur les 471 000 places disponibles chaque année, 9 500 seront bannies en raison de ce manque d’effectif.

Selon la caisse nationale d’allocations familiales, cette pénurie est valable dans plus de 17 000 garderies réparties dans toute la France. Alors que de nombreuses familles rencontrent des difficultés à trouver une place à la crèche pour leurs chérubins, la rentrée s’annonce compliquée. Cette situation sera d’autant plus grave dans le département de l’île de France.

Les instituteurs se font de plus en plus rares

Une chose est sûre : l’Éducation nationale s’attend au pire pour la rentrée 2022-2023. Dans les trois établissements de Paris et de petites couronnes, on assiste également à une insuffisance de professeurs. Ce qui risque de provoquer des fermetures de classe le long de l’année scolaire. Comme pour les enseignants, cela équivaut à un allègement des conditions d’embauche. La loi autorise les écoles, à partir de ce 31 août de réclamer moins de qualifications, quitte à recruter des personnes non diplômées qui vont se former en interne.

Cet arrêté ministériel précise néanmoins que les recrutements ne doivent intervenir qu’en cas de nécessité absolue. Le nombre d’employés non diplômés ne devra pas aller au-delà de 15 % de l’effectif total employé par l’école. Une situation alarmante pour les syndicats de professionnels qui craignent une détérioration de la qualité pédagogique. Ils s’inquiètent également de voir ce dispositif exceptionnel devenir permanent.