Si vous faites partie des personnes qui vont bientôt partir à la retraite, vous vous posez sans doute plusieurs questions. Aujourd’hui, on vous propose de découvrir les conditions d’éligibilité du dispositif de préretraite pour amiante.
Les employés qui ont été en contact avec l’amiante au cours de leur carrière peuvent accéder à une préretraite amiante s’ils le souhaitent. Il s’agit d’une retraite anticipée qui permet d’empocher la pension à taux plein avant même d’atteindre l’âge légal de départ à la retraite.
L’exposition à l’amiante : une menace pour la santé
L’amiante a été vivement sollicité dans le passé avant de faire l’objet d’une interdiction en France dans les années 90. En dépit de cette décision, il est omniprésent dans certains bâtiments et représente un danger pour la santé. Notons que les fibres d’amiantes ne peuvent être visibles à l’œil nu. Une intoxication peut provoquer diverses maladies dangereuses touchant le système pulmonaire et les autres organes (fibroses, cancer, plèvre).
L’exposition à l’amiante est qualifiée comme la seconde cause de maladies professionnelles. Elle fait chaque année des milliers de victimes partout dans le monde. Les employés qui ont contracté cette pathologie ont de ce fait le droit de profiter d’une préretraite. Ils sont autorisés à interrompre la vie professionnelle avant même l’âge de départ à la retraite. Ils empocheront alors une allocation de cessation anticipée d’activité.
Qui peut profiter du dispositif de préretraite pour amiante ?
Pour profiter de cette préretraite, il faut que le demandeur ait officié dans une société spécialisée dans la production d’articles renfermant de l’amiante. Ces entreprises figurent dans une liste spéciale dressée par les autorités. Les individus qui ont exercé une profession figurant sur cette liste sont tous éligibles à ce dispositif. Il en va de même pour les employés responsables de la manutention au sein d’une enceinte portuaire.
Les personnes éligibles au dispositif de préretraite pour amiante peuvent partir à la retraite dès 60 ans. Le montant de l’allocation va dépendre du salaire moyen touché au cours de la dernière année d’activité. En dépit de la préretraite, les bénéficiaires devront continuer à verser des cotisations auprès de la Casa, l’Assurance maladie et la CSG-CRDS.
