La réforme des retraites prévoit plusieurs changements au niveau de l’âge de départ, les termes de cotisations, etc. Voici les points essentiels à retenir concernant ces modifications !
À quels changements les retraités doivent-ils s’attendre cette année avec la nouvelle réforme des retraites promise par Emmanuel Macron ? C’est ce qu’on vous propose de découvrir à travers cet article !
Le concept de la « répartition »
À partir du moment où il travaille, l’employeur, comme l’employé doit remettre des cotisations destinées à financer les pensions des personnes à la retraite. Ils obtiennent des droits et les générations qui suivent procèdent à leur tour, à leur financement. Un concept baptisé « répartition » qui repose sur la solidarité entre chaque génération.
L’âge de départ à la retraite
L’âge légal de départ à la retraite a été fixé à 60 ans et 9 mois pour les seniors nés en 1952 contre 62 ans pour ceux qui sont nés en 1955. Ce seuil ne coïncide néanmoins pas avec l’âge exact de départ à la retraite qui diffère en fonction des régimes. Dans la nouvelle réforme, l’Exécutif prévoit de retarder l’âge de départ à la retraite à 64 ou 65 ans, à hauteur de 3 à 4 mois par an. Une mesure qui pourrait être appliquée en 2023, voire au-delà.
Quid des termes de cotisation ?
Quel que soit le secteur d’activité dans lequel la personne a évolué, il cotise pour une « retraite de base ». Le nombre de trimestres exigés pour recevoir la pension complète va varier en fonction de l’année de naissance du bénéficiaire. Suivant l’âge d’entrée dans le monde professionnel, si l’âge légal est repoussé, il devrait en théorie faire l’objet d’un allongement.
Partir à la retraite à l’âge de 60 ans
Pour diverses raisons, certains employés peuvent être amenés à partir à la retraite bien avant l’âge légal. Parmi elles, figure l’incapacité, la longévité de carrière et la pénibilité. Dans ces trois cas de figure, l’employé est autorisé à prendre sa retraite dès l’âge de 60 ans. Chaque année, 20 % prennent cette décision à cause d’une carrière longue. Limiter cette éventualité pourrait augmenter le taux de chômage et le risque de maladie qui touche les personnes du troisième âge.