Retraite Agirc-Arrco : ce transfert controversé qui risque de grapiller la réforme des retraites

Alors qu’une revalorisation des pensions de retraite de l’Agirc-Arrco est prévue pour le mois de novembre, un transfert controversé risquerait de grapiller la réforme des retraites. On vous dit tout !

Visiblement, ce transfert vers l’Urssaf est loin de faire l’unanimité. Les retraités demeurent aujourd’hui perplexes concernant la nouvelle réforme qui les concerne. Des questions se posent notamment concernant la revalorisation de la retraite Agirc-Arrco.

Un transfert qui crée le bad buzz

Dans un communiqué officiel, on peut lire : « Pour faciliter la vie des sociétés, les pouvoirs publics ont mis en place l’unification du recouvrement des cotisations sociales au sein des Urssaf. Une mesure qui concerne notamment les cotisations de retraite complémentaire de l’Agirc-Arrco. Petit à petit, les employeurs s’adresseront à un seul et même interlocuteur, l’Urssaf pour la remise de l’ensemble des cotisations sociales ».

Un dispositif pris dans le but d’harmoniser la perception des cotisations. Mais aux dernières nouvelles, ce transfert aurait été décliné à deux reprises. Il aurait dû être effectif depuis le mois de janvier dernier avant d’être reporté pour 2023. Dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), il a de nouveau été repoussé pour 2024.

Quelles éventuelles conséquences sur la réforme des retraites ?

Emmanuel Macron est revenu sur le sujet la semaine dernière, lors de son intervention sur le plateau de France 2. Le chef d’Etat a confirmé la mise en vigueur de la nouvelle réforme des retraites d’ici l’été 2023. Mais le transfert des cotisations risque rallonger davantage les négociations avec les partenaires sociaux. Ce projet suscite le doute quant aux intentions du pouvoir exécutif vis-à-vis d’un régime complémentaire, assure l’un d’entre eux dans un communiqué officiel.

De son côté, l’Etat a reconnu le risque de « mix des genres » dans la mise en place de cet amendement. « Ce report vers 2024 vise avant tout à prioriser la réforme des retraites dans le cadre des conversations entamées avec les partenaires sociaux et éviter qu’aucun autre thème ne vient interférer sur les négociations en cours ». Affaire à suivre donc !