Retraite : cette allocation n’est pas réclamée par la moitié des bénéficiaires, voici comment procéder à la demande !

Les retraités sont nombreux à faire l’impasse sur certaines allocations auxquelles ils ont pourtant droit. Zoom sur la manière de réclamer ce précieux coup de pouce financier en ces temps de crise…

50 % des retraités qui bénéficient de l’ASPA (Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées) ne demandent pas cette aide. Ils sont pourtant plus de 300 000 à en bénéficier en France. Ce qui correspond à une recette moyenne de 205 € par mois. Comment réclamer cette allocation ? Le point à travers cet article !

L’ASPA : grand oublié des allocations retraités en France

La moitié des retraités qui peuvent prétendre à l’ASPA n’empochent pas cette aide au quotidien, à en croire le rapport de la DREES. Il y a six ans, plus de 300 000 retraités n’ont pas réclamé l’allocation en question. En 2012, ils représentaient 54 % des personnes éligibles à l’aide financière, comme le soulignent nos confrères de TF1. Ce qui correspond à un manque à gagner atteignant les 205 € par mois chez les non-requérants.

Aussi appelée minimum vieillesse, l’Aspa est destinée aux retraités qui ont plus de 65 ans. Dans certains cas, cet âge minimum est fixé à 62 ans surtout si le senior empoche un revenu inférieur à 916 € par mois. Le seuil maximal est fixé à 1 423 € pour les retraités en couple. Durant l’année de versement, il est impératif que le bénéficiaire réside plus de six mois en France. Mais pour en bénéficier, il faudra procéder à une réclamation.

Comment expliquer ce taux d’abstention élevé ?

Le taux de non-recours est particulièrement élevé chez les retraitées (52 %) contre 44 % chez les retraités. Les propriétaires (72 %) sont également plus réticentes en comparaison avec les locataires (36 % de taux d’abstention). L’âge moyen des personnes qui réclament l’Allocation de Solidarité aux Personnes âgées est de 75,8 ans. Il faut savoir que plus la somme attendue est élevée, plus le taux de non-recours est faible.

Cette réticence s’explique d’une part par l’ignorance du dispositif. Mais ce n’est pas tout ! Les bénéficiaires sont également nombreux à ne pas réclamer l’ASPA à cause d’une question de succession. En effet, il s’agit d’une allocation et non d’une pension. En d’autres termes, les sommes empochées peuvent être demandées après la mort de l’allocataire. Ce cas survient par exemple lorsque l’actif net dépasse 39 000 €.