Si vous êtes parents et que vous êtes à la retraite, il existe une mesure particulière qu’il convient de ne surtout pas oublier. Laquelle ? On vous dit tout !
Si vous avez cessé vos activités professionnelles dans le but de prendre soin de vos enfants, vous avez droit à l’assurance vieillesse destinée aux parents au foyer. Le versement se fait de manière automatique. Malheureusement, les bénéficiaires ont tendance à oublier son existence…
AVPF : conditions d’éligibilité
Depuis les années 70, les parents qui suspendent leur travail pour s’occuper de leurs enfants ont accès à l’assurance de vieilles des parents au foyer (AVPF), attribué sous certaines conditions. Cette mesure est essentielle pour percevoir la confirmation des périodes d’inactivité pour le calcul des trimestres cotisés avant le départ à la retraite. Le délai d’assurance est pris en compte, permettant, le cas échéant, de diminuer ou annuler les abattements pour ceux qui n’ont pas compléter leur carrière.
Ce dispositif permet ainsi de bénéficier d’une retraite à taux plein plus tôt. Pour y accéder, il faut :
- Avoir un ou plusieurs enfants à charge
- Obtenir les allocations familiales durant les périodes d’inactivités
- Disposer d’un niveau de revenus inférieur aux plafonds fixés
En principe, les personnes éligibles à ce dispositif n’ont aucune démarche particulière à suivre. Le versement est assuré par la CAF ou la MSA en fonction du profil du bénéficiaire.
Les conseils d’un expert en assurance retraite
En raison de certaines anomalies qui touchent le système, il arrive parfois que certaines femmes retraitées ne bénéficient pas de cet avantage. Le problème c’est que la majorité d’entre elles ignorent qu’elles sont bénéficiaires et préfèrent garder le silence pour ne pas prendre le risque de perdre les années déjà validées. Dans tous les cas, il est possible de procéder à une confirmation de ces périodes plus tard pour ceux qui sont passé entre les mailles du filet.
A ce propos, un expert explique : « Le mieux c’est de retrouver les décomptes attribuées chaque année par la CAF et de faire une demande d’enquête auprès de cette-dernière. La caisse de retraite est également autorisée à réclamer un complément de données auprès de la CAF (…) ».
