Retraites : cette prime de 200 euros qu’un retraité sur deux ne réclame pas en France

Selon un rapport récemment établi par la Drees, un retraité sur deux ne réclamerait pas cette prime de 200 € à laquelle ils ont pourtant droit. Le point à travers cet article !

Les résultats de l’enquête annoncent que 50 % des retraités éligibles à cette prime ne le réclament pas auprès des administrations compétentes. Il s’agit de l’allocation de solidarité aux personnes âgées. Le point à travers cet article !

APSA : le taux de non-recours atteint les 50 % chaque année

Environ 330 000 seniors passent à côté de l’allocation de solidarité qui leur est dédiée chaque année en France. Il s’agit d’un versement mensuel de 200 € destiné à leur venir en aide pour leurs dépenses quotidiennes. L’APSA entre dans la catégorie du minimum vieillesse. À l’origine de cette enquête menée par la Drees, des données qui datent de 2012 à 2016.

Selon les sources de l’étude : « Plus de 321 000 personnes vivent en dessous du plafond de ressources par personne individuelle. Ces dernières n’ont pas droit au minimum vieillesse. Ce qui équivaut à un taux de non-recours atteignant les 50 % ». Selon cette analyse, plus le taux de recours est faible plus le montant attendu est important. Les non-recourants peuvent pourtant profiter d’une somme de 205 € par mois contre 337 € pour les recourants.

Qui peut accéder à l’ASPA ?

Les personnes éligibles à cette aide incluent celles qui sont âgées de plus de 65 ans avec un revenu mensuel ne dépassant pas les 916,78 € pour les personnes célibataires. Ce plafond est évalué à 1 423,31 € pour un couple. Notons que les retraités ayant accès à la retraite progressive ne peuvent pas prétendre à l’ASPA. Ce taux de non-recours élevé s’explique par une insuffisance de renseignements sur le dispositif.

Un autre facteur qui explique cette négligence : la récupération sur succession. Dans la mesure où le bénéficiaire décède, l’argent peut être récupéré par les héritiers à condition que l’actif net de ces derniers équivaut à plus de 39 000 €. Aussi, les sommes récupérées ne doivent pas être supérieures à 6200 € par année pour les célibataires contre 8100 € pour ceux qui sont en couple.