Retraites complémentaires : cette nouvelle mesure suscite l’inquiétude auprès des syndicats et du patronat !

Dans le cadre des retraites complémentaires, les syndicats et le patronat appréhendent une réforme trop précoce entre l’Urssaf et l’Agirc-Arrco. Une mesure qui concerne les cotisations.

Les partenaires sociaux réclament un report du transfert à l’Urssaf des cotisations de l’Agirc Arrco. Ces derniers estiment que cette opération serait fatale à l’évaluation des droits aux pensions complémentaires. Le point à travers cet article !

Les syndicats et le patronat en panique !

Le sujet lié à l’Agirc-Accro crée une nouvelle fois des controverses au sein des syndicats et du patronat. Dans un communiqué datant de la semaine dernière, ces derniers réclament à Gabriel Attal de reprogrammer la réforme concernant la retraite complémentaire des employés du secteur privé. Une modification suscite la panique auprès des demandeurs.

Il s’agit du transfert du recouvrement des cotisations consacrées au régime qui est prévu dans quelques mois. Ils dénoncent des « difficultés importantes » empêchant le succès de l’opération à la date indiquée. Cette affaire cache en réalité des enjeux capitaux. Les partenaires sociaux craignent que l’évaluation des droits ne soit moins performante sur le long terme. Ce qui aura pour conséquence de léser les bénéficiaires de pensions complémentaires.

Un paramétrage sophistiqué

Au cours du premier mandat d’Emmanuel Macron, une mesure a été prise visant à confier le recouvrement des aides de protection sociale à l’Urssaf. Une décision prise dans le but de faciliter la tâche des organisations en leur proposant la possibilité de verser la somme due à une seule entité. Le chef d’État espère également réaliser des économies sur les frais de gestion tout en optimisant le recouvrement.

L’Agirc-Arrco figure parmi les entités chargées de remettre à l’Urssaf la collecte des cotisations. À la base, la passation de témoin devait avoir lieu au mois de janvier dernier, mais elle a été reprogrammée par le gouvernement de Jean Castex. Une décision prise après l’intervention des partenaires sociaux exigeant un sursis.