À la suite du scandale lié à la contamination des pizzas Buitoni, une célèbre chaîne de magasins se permet encore de vendre ces produits controversés. De qui s’agit-il ? On vous dit tout !
Il y a plusieurs mois, la marque Buitoni a été ciblée par une grosse polémique en raison de la contamination à l’E.Coli de ces pizzas. Aujourd’hui, on apprend que certains magasins notamment Fanprix continueraient à proposer ces produits aux clients.
Les pizzas Buitoni contaminées toujours vendues dans certains magasins
Le rappel de produit des pizzas Buitoni a fait couler beaucoup d’encre en France. La contamination avait en effet provoqué de graves symptômes chez de jeunes enfants qui ont consommé ces produits « Fraich’up ». Dans l’immédiat, ils avaient été retirés du marché. Plus tard, les pizzas de la gamme Bella Napoli et Four à pierre ont été pointés du doigt. Une inspection réalisée cette semaine rapporte des conditions d’hygiène déplorable dans leurs usines de fabrication.
Le rapport qui a été publié annonce des moisissures, des saletés et des moisissures dans les centres de fabrication de la marque. Les conditions d’hygiène ne respecteraient pas les normes en vigueur. Au mois de mars dernier, Nestlé, propriétaire de la marque Buitoni, a clôturé deux de ses usines de fabrication de pizzas. La préfecture du Nord, de son côté, a suspendu les activités de l’enseigne par un arrêté datant du 1er avril.
Deux enseignes parisiennes accusées de vendre les pizzas suspectes
En dépit de cette polémique, certains supermarchés s’autorisent encore à vendre les pizzas en question dans le but d’écouler leurs stocks. Selon RMC, deux points de vente de Fanprix sont concernés par ces accusations. « Aucun problème pour s’acheter la pizza à 7,45 €. Le gérant n’était pas sur place, mais on l’a contacté par téléphone », raconte un journaliste qui s’est dépêché sur les lieux.
Le gérant aurait répondu : « Normalement, nous n’avons pas le droit de les vendre, mais je n’ai pas assez de place dans l’espace de stockage donc je l’ai mis là. J’ai déjà désactivé le code-barre et je vais enlever le reste des produits de suite ». Rappelons que les contrevenants aux procédures de rappel peuvent écoper de cinq ans d’emprisonnement et d’une amende pouvant atteindre les 10 % du chiffre d’affaires.