Bonne nouvelle pour les Français en quête de bons plans ! Les supermarchés vont bientôt remettre sur le tapis les fameuses remises à 50 %. Le point à travers cet article !
L’inflation impacte négativement sur le pouvoir d’achat des Français. Au mois de juillet dernier, elle a été évaluée à 6,1 % par l’Insee. Sur les étals des supermarchés, les prix ne cessent d’exploser ! Les consommateurs s’attendent ainsi à des réductions.
L’inflation fragilise le pouvoir d’achat des consommateurs
Selon l’institut national de la statistique et des études économiques (Insee), le prix des produits alimentaires a fait l’objet d’une hausse de 5,7 % au mois de juin 2022 contre 4,3 % durant le mois précédent. Au micro de France Inter, Bruno Le maire a fait part de son projet de relancer les promotions sur les produits alimentaires afin de soutenir les ménages face à l’inflation.
Le ministre suggère de relever le seuil de réduction de 34 % à 50 %. Selon ses confidences, cela devrait aider les consommateurs dans le besoin à faire face à la flambée des prix. Notons que les promotions ne peuvent pas aller au-delà de 34 % dans le secteur de la grande distribution. En d’autres termes, les enseignes n’ont plus le droit de lancer des offres de type « 1 produit acheté, le second offert » ou « 2 produits achetés pour le prix d’un ». Seule l’offre « 2 produits achetés, 1 offert » sera disponible pour protéger le revenu des agriculteurs.
La réaction des agriculteurs et des acteurs de l’industrie agroalimentaire
Cette proposition de Bruno Le Maire est loin de plaire aux agriculteurs et aux acteurs de l’industrie agroalimentaire. Ces derniers doivent aujourd’hui composer avec une augmentation des charges courantes (carburant, matières premières, engrais…). Les réductions au sein de la grande distribution risquent de les pénaliser sévèrement. De son côté, Christiane Lambert estime qu’il s’agit d’une mauvaise décision et plaide plutôt pour la distribution d’un chèque alimentaire pour les foyers modestes.
Afin de faire face à l’explosion des coûts de production, les fabricants de produits agroalimentaires réclament une augmentation de 8 à 10 %. En attendant, le ministre de l’Économie reste à l’écoute des agriculteurs pour essayer de trouver un compromis avec les agriculteurs. Affaire à suivre…