À 57 ans, Anthony Delon a pardonné à son père de lui avoir infligé une enfance douloureuse. Dans son autobiographie « Entre Chien et Loup », il raconte tout de cette époque difficile, pour lui, c’est comme un moyen de se résilier et non un règlement de comptes.
Étant aujourd’hui une personne apaisée, ces expériences sont toutefois terribles pour l’acteur. Il en a voulu à son père durant toute son enfance.
Ses traumatismes
Anthony Delon explique avoir passé la plupart de son enfance avec la baby-sitter plutôt qu’avec ses parents, dans son autobiographie. Une autobiographie qui fera l’objet d’une série, édité au Cherche-Midi. Ces genres de blessures ne disparaissent pas avec le temps, le jeune Anthony, lui, a appris à vivre avec. « C’est l’histoire d’un homme qui a réussi à cicatriser des blessures qui l’empêchaient de vivre. De même que ma mère et mon père avaient eu l’impression d’être abandonnés par leurs parents, j’ai souffert également de ce sentiment, très fort », décrit-il son livre, dans une interview donné au Parisien.
La prison à seulement 18ans
Dans « entre chien et loup », Anthony Delon rend hommage à son parrain, Georges Beaume, et sa marraine Loulou qui sont tous deux aujourd’hui plus parmi les vivants. Ils l’ont aidé à surmonter ces dures épreuves de son enfance. Il adresse également un message d’amour à son père, Alain Delon. Bien qu’il ressente de la colère pour son père, Anthony l’a toujours admiré. Ces deux sentiments, mélangés, à ses 18 ans, l’ont amené en prison.
Son père éjecte Anthony Delon de la maison ce jour-là. Puis il s’est fait arrêter au volant d’une voiture volée.
Anthony passe un mois de Prison pour mineur. Il en a voulu évidemment à son père : « On a tous besoin de ‘tuer’ symboliquement ses parents » souligne-t-il au Parisien, mais il est passé à autre chose à sa sortie de prison.
Anthony Delon, l’acteur
Anthony a commencé le cinéma à l’âge de 22 ans. Suite à la proposition d’un réalisateur, il va Rome et tourne avec Francesco Rosi, « Chronique d’une mort annoncée. »
Plus tard, il tourne beaucoup pour la télévision : « Le Prince d’Arabie », « l’homme pressé », … En 1997, il décroche un rôle dans « La Vérité si je mens ».