Mardi dernier, 206 554 nouveaux cas de Coronavirus ont été enregistrés en France. Une situation alarmante qui menace l’été de nombreux vacanciers cette année.
La nouvelle hausse des cas de Covid-19 angoisse les vacanciers en France. Plus de 200 000 cas ont été recensés dans l’Hexagone en l’espace de 24 h. L’enfer va-t-il se répéter cette année ?
Un système de santé fragilisé
L’apparition de la 7e vague de Coronavirus survient à un moment où les urgences ne sont pas en état d’accueillir convenablement des malades. C’est en tout cas ce que rapporte le ministre de la Santé, François Braun dans son récent discours. « L’hôpital public va mal et tout le système de santé est en détresse », souligne-t-il. Il y a quelques semaines, le syndicat des professionnels en médecine d’urgence avait annoncé leur décision de restreindre les activités pour insuffisance de soignants.
Une étude menée cette année par la Fédération Hospitalière de France (FHF) a rapporté les mêmes conclusions. Sur 400 centres hospitaliers publics analysés, la majorité avait rencontré des difficultés de recrutement de nouveau personnel à titre permanent ou ponctuel. À ce manque de soignants s’ajoute un taux d’absentéisme élevé. Celui-ci a frôlé les 10 % l’année dernière alors qu’il n’était encore que de 7 % en 2012.
Selon ce même rapport, les effectifs ont subi une hausse de 3 % entre 2019 et 2021 dans les centres de santé publics. La FHF craint que les vacances d’été ne soient gâchées cette année par ce manque de personnel au sein des hôpitaux en pleine période de pandémie. Pour faire face à la situation, Emmanuel Macron a décidé de commander une « mission flash » au niveau des urgences.
Une stratégie qui crée le bad buzz
Le rapport propose de freiner l’accès aux urgences vitales surtout durant la nuit. Une initiative qui ne fait pourtant pas l’unanimité. Le représentant de l’Association des médecins urgentistes voit en ce dispositif une rupture du service public. Ce qui risque de déclencher des décès inévitables. Mardi dernier, François Braun a fait savoir qu’en cas de circulation rapide du virus, la hausse des hospitalisations est encore faible comparée au pic du mois de janvier. Le ministre a malgré tout promis de surveiller de près cette situation.